Poème 30

Ta poitrine se soulève,

Mais ton souffle s'en va,

Il traverse tes lèvres,

Oui mais il reste là.

C'est ma faute pardonne-moi,

Non, je n'aurais pas du,

T'emmener avec moi,

Loin des sentiers battus.

Si ton corps se meure,

Je suis la seule fautive,

C'est juste mon erreur,

But you cannot forgive.

Si tout ton sang s'écoule,

Sur le béton glacé,

Quand tu te roule en boule,

Pour pouvoir résister.

Mais ne me pardonne pas,

Car tu sais moi jamais,

Je n'ai fait un tel choix,

Je vivrai, jt'e l'promets.

Quand tu m'as defendue,

Que malgré ta douleur,

Tout a ton corps perdu,

Et transi de terreur.

Je te criai pourtant,

« Tu ne dois pas rester »,

Mais toi, oui, vaillamment,

Toi, tu m'as protégée.

Alors comment pourrais-je,

Un jours me pardonner,

Oh oui, comment ferais-je,

Pour tout ce que j'ai fait ?

Ce souvenir me hante,

Toi si fort, si fragile,

Moi tu sais, je déchante,

Sans que tu tire mes fils.

Mais je vais te rejoindre,

Mon chéri, attends-moi,

Et je vais te dépeindre,

Ce qu'il reste de moi.

Ta mort est de ma faute,

Je vais me repentir,

Te venger de la Haute,

Et puis ensuite mourir...

Pour te rejoindre.  

                                                                          Lilith