A Mon Tour
Morceaux éparses d'âmes brisées,
Cet homme qui m'a regardée,
Oui, moi je vais les venger,
Cassant son cœur fait d'acier.
Tu vois, amour de ma vie,
Ton âme, j'en fais d'la bouillie,
Tes rêves, cousus en tapis,
Tes lèvres, scellées pour la vie.
T'avais qu'a pas m'regarder,
T'avais qu'a te la fermer,
Par ce que je vais les venger,
Toutes ces filles que t'as brisées.
Tu vois comme elles ont souffert,
Et maintenant que tu es à terre,
Et que je te tiens entre mes serres,
Fallait pas vouloir que je t'enterre.
Tu les a toutes bousillées,
En jouant avec leur gaieté,
Tu les y as envoyées,
Tu les a précipitées.
Mais maintenant tu m'aimes,
J'vais pas m'gêner, faire de même,
Car je suis une sans-gêne,
Quand il faut jouer la haine.
T'as tout comptabilisé,
Leur nom, leur âge et l'année,
Dans ton petit carnet,
Tu les as toutes notées.
Moi je vais la briser,
Cette chaîne de déchirées,
Qui se sont dévorées,
Juste pour pouvoir t'aimer.
Lilith
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